L’échographie en Clinique Ostéopathique.
La synergie de collaboration entre La FONDATION EFOM Boris DOLTO à Paris, SMS, Fuljifilm Sonosite et Dynamecho a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives dans le développement du cursus en Ostéopathie.
L’Ostéopathie souvent pointée du doigt à cause d’un manque d’études objectives, se basant parfois sur des techniques empiriques, est souvent contestée pour ses interprétations subjectives.
L’idée – bien que dépassée, d’une « médecine de rebouteux » est malheureusement encore ancrée dans l’esprit étroit de quelques réfractaires. Heureusement, ils sont de moins en moins nombreux. Si cette idée désuète tend à disparaître depuis quelques années, c’est notamment grâce à l’harmonisation des études dans les pays de l’Union européenne qui poussent à l’évolution et à bien plus de rigueur dans la formation des futurs diplômés.
De même, le fait que l’Ostéopathie soit, dans plusieurs pays déjà, une médecine de première intention nécessite une formation rigoureuse tant sur le plan de la sémiologie médicale que sur les compétences en pratique manipulative. Cela nécessite entre autres une maîtrise de la biomécanique, de la physiologie, de l’anatomie…etc. Dans ce cadre, l’examen clinique est d’une importance capitale. En effet, de la précision du diagnostic découlera le plan de traitement en adéquation avec la pathologie et les plaintes du patient.
Cependant, il existe de nombreux cas où persistent des doutes. Malgré un examen bien conduit et toute la rigueur nécessaire, ces doutes ne permettent pas de poser avec certitude le diagnostic ostéopathique. Bien que l’éducation du sens tactile soit poussée, la palpation n’est parfois pas suffisante pour définir exactement quelle lésion se cache au-delà des frontières de la peau. L’échographie se trouve être un outil idéal servant à renforcer l’examen clinique et, in fine, à devenir en quelque sorte son prolongement. En effet, en plus de son innocuité, l’examen échographique est non irradiant, non invasif et permet de visualiser la plupart des tissus constituant le corps humain.
L’avantage non négligeable de pouvoir observer de manière dynamique les structures ostéo-articulaires, musculaires, ligamentaires, etc., confère à l’échographie une place indéniable dans les professions spécialisées de l’appareil locomoteur dont l’ostéopathie fait partie.
De plus, cerise sur le gâteau, cela permet d’objectiver les lésions et de convertir d’un revers de main le coté subjectif tant décrié de l’examen ostéopathique ou mieux encore de référer vers un médecin ou un radiologue lorsque la pathologie ne rentre pas dans le cadre des soins en ostéopathie ou qu’elle nécessiterait des examens complémentaires.
C’est donc toujours avec le même enthousiasme que nous continuerons nos efforts dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement et de progresser ensemble vers une médecine ostéopathique plus objective qui, grâce à des outils complémentaires tels que l’échographie, permettront de mieux cibler nos traitements ou de référer avec pertinence nos patients.
Je tiens donc à remercier SMS et Fujifilm Sonosite pour leur support logistique et surtout Thierry Mercier, Directeur de l’EFOM, précurseur et novateur dans le développement de l’ostéopathie et sans qui tout ceci n’aurait jamais pris forme.